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Ses célébrités
 
Laissey peut aussi s'enorgueillir d'avoir quelques célébrités nationales qui sont nées ou qui ont passé quelque temps au village.

De même, inconnus du grand public, certains hommes natifs ou ayant vécus à Laissey ont aussi marqué de leur empreinte l'histoire du village et méritent d'être cités au même titre que les précédents.

Sommaire
Son président : François Mitterrand
[François Miterrand] Entre légende et réalité... Pensez donc : un ancien Président de la République à Laissey ! D'autres villages ne peuvent se targuer d'un tel honneur !

Il semblerait pourtant que François Mitterrand, alors adolescent, ait bien passé quelques vacances scolaires d'été à Laissey, logeant à la "maison Sarrazin". Un ancien s'est rappelé avoir joué au football avec lui, le futur président étant gardien de but dans une équipe du lycée Saint-Paul à Jarnac dans sa jeunesse. Mais, l'élément le plus troublant qui vient étayer sa présence à Laissey, est la phrase qu'il aurait prononcée lors de sa dernière visite officielle à Besançon en septembre 1993. Alors qu'on lui offrait un cadeau, il aurait dit aux personnalités se trouvant à ses côtés : « Cela me rappelle quand je venais en vacances à Laissey. Est-ce loin d'ici ? ».

Son éventuelle présence à Laissey est due au médecin Francis Sarrazin qui n'était autre que l'époux d'Antoinette Lorrain, la sœur aînée d'Yvonne Lorrain, la mère de François Mitterrand. Décédé de maladie lors de la Première Guerre mondiale alors qu'il exerçait son art auprès des blessés du front, il est inscrit sur le monument aux morts de Laissey et repose dans le tombeau familial des Lorrain à Jarnac (Charente) au côté de François Mitterrand. Ils eurent deux enfants : Yvonne, née à Laissey en 1914, et Pierre, né à Jarnac en 1915.

Si les liens avec les Sarrazin sont certains, peut-on en conclure que François Mitterrand a séjourné à Laissey en visite chez ses cousins et cousines ? Certes, les preuves concrètes manquent pour étayer cette affirmation. Mais, tant pis ! Nous ne sommes ni les premiers ni les derniers à s'arranger avec l'Histoire pour tirer la couverture à soi !

[Plaques à Jarnac et Antoinette Lorrain]
À gauche, plaques funéraires sur
le tombeau familial des Lorrain à Jarnac.
À droite, Antoinette Lorrain, la tante
de François Mitterrand qui vécut à Laissey.
Son (presque) Prix Goncourt : Gaston Roupnel
[Gaston Roupnel] Un (presque) Prix Goncourt à Laissey ! Gaston Roupnel, auteur peu connu du grand public, est en effet né à la gare de Laissey le 23 septembre 1871. Un peu par hasard, car son père Auguste était chef de gare à la compagnie du P.L.M. (Paris-Lyon-Marseille, une des compagnies privées ancêtres de la SNCF). Il n'est donc pas issu d'une famille du village, qu'il quittera d'ailleurs quelques années après aux grès des mutations de son père pour habiter Gevrey-Chambertin (Bourgogne) où il résida une grande partie de sa vie et y décédera le 14 mai 1946.

Historien ruraliste et moderniste, il écrivit de nombreux ouvrages sur l'amour qu'il portait à sa campagne et à ses vignes. En 1910, il rata le Prix Goncourt d'une voix pour son roman Nono au profit d'un autre enfant de la région, Louis Pergaud. Le livre eut un grand succès. Il publia ensuite Le vieux Garain, un recueil de nouvelles Hé ! Vivant, Bourgogne, Histoire de la campagne française, Histoire et destins, La Nouvelle Siloë, Cette Vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ...

Le dimanche 22 décembre 1996, le Conseil municipal inaugura une plaque commémorative apposée sur la gare qui vit naître Gaston Roupnel.

 

 

 


[Gare de Laissey] [Plaque Gaston Roupnel]
La gare de Laissey où naquit Gaston Roupnel
le 23 septembre 1871.
La gare de Laissey où naquit Gaston Roupnel
le 23 septembre 1871.
Plaque commémorative apposée sur la gare
le dimanche 22 décembre 1996.
Plaque commémorative apposée sur la gare
le dimanche
22 décembre 1996.
Son industriel : Élisée Bost
[Élisée Bost] Antoine Bost naquit le 22 avril 1838 à Saint-Just-de-Baffie (Puy-de-Dôme). Ses parents, Antoine Bost et Jeanne-Marie Chelle, étaient cultivateurs dans ce village.

Zoïle Courtot naquit le 6 octobre 1842 à Clerval (Doubs). Ses parents, Nicolas Courtot et Thérèse Cuenot, étaient vignerons.

Afin de trouver du travail, Antoine quitta sa région natale et s'installa à Laissey où il fut journalier, puis mineur, puis contremaître aux mines de fer du village. Ces dernières alimentant les hauts fourneaux de Clerval, il rencontra Zoïle qu'il épousa le 2 janvier 1860 à Laissey. De cette union naquit dix garçons.

Né le 21 juillet 1872 à Laissey, Élisée Bost fut le septième enfant de la fratrie. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il débuta très jeune sa carrière professionnelle comme ouvrier à la Manufacture de pinces Besançon à Douvot, un village voisin situé à quelques kilomètres.

Très vite, il décida de voler de ses propres ailes. En 1891, à l'âge de 19 ans seulement, il fonda la fabrique d'outils portant son nom. Avec l'aide de trois de ses frères, ils débutèrent dans les caves de la maison familiale à Laissey.

Disposant de très peu de moyens, son ardeur au travail et son intelligence lui permirent de transformer en quelques années le modeste atelier artisanal en une société internationale et florissante, Bost Frères. Dans les années 1920, il n'hésita d'ailleurs pas à traverser les océans afin de trouver de nouveaux marchés et ce, malgré la barrière de la langue. S'il essuya un échec cuisant aux États-Unis, il ne s'avoua pas vaincu et mit le cap en Amérique du Sud et en particulier en Argentine. Son succès commercial dans cette contrée fut tel qu'il envoya un jour un télégramme : « Fabriquez n'importe quoi, mais fabriquez ! ».

[Les ouvriers Bost en 1899]
Bost Frères en 1899 : du modeste atelier
à l'entreprise.
A la fin du XIXème siècle, il épousa Bénédicte Quenin, issue de la bourgeoisie lyonnaise. Ils eurent deux fils, Jacques et Raymond. En fait, Bénédicte avait pour oncle M. Gentelet qui possédait l'ancienne usine de tissage mécanique de coton de Laissey. On peut imaginer que la rencontre entre les deux amoureux eut lieu lorsque Élisée Bost décida d'acquérir ces bâtiments pour s'y installer et agrandir son entreprise.

C'est alors un véritable âge d'or pour Laissey. Poumon économique du canton, de nombreux habitants de Laissey et des villages voisins travaillèrent chez Bost ou pour Bost, s'y rencontrèrent, ... Si la pince a fait la renommée de Montécheroux, c'est Bost qui a fait celle de Laissey !

Paternaliste, Élisée fit construire de nombreux logements pour y loger ses ouvriers, créant même un quartier de toute pièce, le Quartier du Maroc. En 1905, il fonda la fanfare L'Amicale des usines de Laissey pour distraire la population et ses salariés. Il créa également les pompiers de Laissey, bien que ces derniers se distinguèrent plus par la facilité à lever leurs coudes que leur aptitude au feu...

En 1919, ayant besoin d'argent frais pour relancer l'activité après la Première Guerre mondiale, il fut contraint de céder une majorité du capital de son entreprise à la famille de Moustier.

Il ne quitta cependant pas sa chère usine et resta un acteur majeur de l'essor de Bost en siégeant toujours au Conseil d'administration, surveillant de près son développement. Il reprit même temporairement la présidence de la société, de 1944 à 1947, le temps que la famille de Moustier trouve un successeur au Marquis Léonel de Moustier, décédé au camp de concentration de Neuengamme (Allemagne).

En 1943, suite aux lois vichystes du Président du Conseil des ministres Pierre Laval concernant le S.T.O. (Service du Travail Obligatoire), Élisée Bost établit lui-même la liste des quatorze employés Bost de tous âges, dont une femme, qui furent requis et envoyés contre leur gré en Allemagne nazie. Essentiellement des communistes, il leur reprochait de provoquer des troubles et voulait les éloigner de son usine. En 1945, ne s'attendant pas à les voir revenir, il fut particulièrement inquiet à leur retour d'un éventuel désir de vengeance.

[Plaque rue Élisée Bost] Il s'éteindra à Laissey le vendredi 18 janvier 1957, à l'âge de 84 ans, après deux mois et demi de maladie. Homme sévère, mais droit et juste, Élisée a profondément et durablement modifié Laissey et assuré sa prospérité. En son honneur, la rue devant l'usine porte son nom.

120 ans plus tard, devenue Bost Garnache Industries (B.G.I.), l'entreprise est désormais une filiale du groupe américain Stanley Black & Decker. Elle est le premier fabricant européen de tournevis et de clés mâles, le second fabricant européen de pinces et le premier français. Elle emploie 500 personnes sur deux sites de production (Laissey et Arbois) et un centre de conditionnement (Dole). Le modeste atelier artisanal est désormais bien loin...

Malheureusement, le site de production laisséen a définitivement fermé ses portes en août 2018. Laissant la place, quasiment un an plus tard, aux pelleteuses qui démolirent les bâtiments les plus anciens. Seuls les bureaux, les forges à froid et à chaud restent debout dans l'attente d'une hypothétique reconversion.

[L'usine Bost avant sa destruction]
L'usine Bost quelques années avant la fin de son activité et sa destruction
(8 mai 2013).
Son as français de la Seconde Guerre mondiale : Pierre Boillot
[Pierre Boillot] Né le 22 juin 1918 à Laissey, Pierre Boillot fréquenta l'École d'horlogerie de Besançon après l'obtention de son Certificat d'étude. Mais, suite au décès de son père, il mit un terme à ses études pour travailler au sein de l'usine Bost à l'âge de seize ans afin de subvenir aux besoins de sa famille.

Le travail ouvrier ne l'éloigna pas de sa passion pour l'aviation. Lors des passages réguliers dans le ciel de Laissey d'un dirigeable commercial allemand, le LZ Graf Zeppelin, il n'hésitait pas à monter sur le toit de la maison familiale afin de satisfaire sa curiosité.

En octobre 1936, il opta définitivement pour une carrière militaire. Après une année passée comme rampant au Groupe Aérien d'Observation 530 de Nancy, il est reçu au concours de l'Ecole d'Aviation d'Istres. Il obtint son brevet de pilote le 7 juillet 1938 avant de rejoindre la base aérienne de Dijon-Longvic.

Entre-temps, il épouse Louise Camelin le 28 septembre 1938 à Laissey avec laquelle il eut quatre enfants. Pour saluer cet heureux évènement, plusieurs camarades de sa promotion firent des démonstrations d'acrobaties aériennes au-dessus du village.

En mai 1939, il rejoignit la 4ème escadrille du Groupe de Chasse II/7 à la base aérienne de Luxeuil. Au cours de vols d'entraînement, il n'hésite pas à saluer à basse altitude les habitants de Laissey et sa famille, tout à la fois inquiète et admirative de ses talents de pilote.

Dès la déclaration de guerre en septembre 1939, il participa à des opérations de protection d'appareils de reconnaissance au-dessus de la zone opérationnelle s'étendant le long des bords du Rhin, de Rhinau jusqu'à Bâle.

Aux commandes d'un Morane-Saulnier MS.406, il connut son premier combat aérien contre un bombardier Dornier Do 17 le 23 novembre 1939 (victoire probable). Il dû attendre le matin du 20 avril 1940 pour obtenir sa première victoire personnelle homologuée contre un Messerschmitt Bf 109E du 2./JG 54 (Jagdeschwader 54, Gruppe II) au-dessus du Territoire de Belfort.

[Carcasse du Messerschmitt Bf 109E abattu le 20 avril 1940 par le sergent Boillot]
Carcasse du Messerschmitt Bf 109E abattu le 20 avril 1940 par le sergent Boillot.
Suite à l'offensive allemande du 10 mai 1940, les combats se multiplièrent et il obtint six nouvelles victoires en coopération lors de la Campagne de France.

Deux jours avant la signature de l'armistice, le Groupe de Chasse II/7 fut transféré à Bizerte en Tunisie afin d'échapper à la dissolution et pour sauver les avions de chasse Dewoitine D.520 nouvellement reçus. Sans mission, l'Armée de l'Air de Vichy combattant peu, il passera seize mois à se former et à préserver l'entraînement acquis.

Après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord en novembre 1942, il reprit du service aux côtés des troupes alliées à partir de mars 1943. Désormais équipé de Spitfire Mk V, son groupe fut cantonné dans des missions d'escorte de convois maritimes et de surveillance des côtes d'Afrique du Nord. Ce qui ne l'empêcha pas de participer à trois accrochages lors de la Campagne de Tunisie.

En septembre 1943, son unité, rebaptisée Groupe de Chasse II/7 Nice, fut transférée en Corse. Le désormais Sergent-chef obtint deux victoires supplémentaires en coopération.

A compter d'août 1944, il participa au débarquement allié en Provence. Promu Sous-lieutenant, il combattit successivement au-dessus de la vallée du Rhône et de la Saône, de l'Alsace et du territoire allemand, obtenant quatre nouvelles victoires homologuées, dont trois en coopération, et devenant l'un des meilleurs pilotes de son groupe par le nombre de victoires.

La Seconde Guerre mondiale terminée, il décida de poursuivre sa carrière dans l'Armée de l'Air et occupa successivement les postes suivants :

  • en septembre 1946, il est instructeur de tirs aériens à l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence ;
  • en octobre 1949, il est promu au grade de Capitaine et retrouve la Tunisie et le Groupe de Chasse II/7 ;
  • en janvier 1952, il rejoint la base de Mont-de-Marsan comme officier de marque de plusieurs avions ;
  • en octobre 1954, il est promu au grade de Commandant et passe au Groupement des moyens d'expérimentation comme chef de la section chasse ;
  • en 1959, il devient commandant en second du 5ème Escadre de Chasse de la base aérienne d'Orange ;
  • d'octobre 1959 à juillet 1961, il participe aux opérations militaires en Algérie avec l'état-major du 2ème Commandement Aérien Tactique ;
  • en 1964, il prend le commandement de la base aérienne de Romilly-sur-Seine.
Terminant au grade de Colonel, il partit en congé du personnel naviguant le 22 juin 1969 et entra comme conseiller militaire à la Société des avions Marcel Dassault jusqu'à sa retraite en 1983. Il décéda le 1er septembre 1994 à Fontenay-le-Fleury (Yvelines) dans sa 77ème année dès suite d'une longue maladie.

Il fut crédité de treize victoires homologuées, dont deux personnelles, et d'une victoire probable obtenues au cours de 390 missions et 532,50 heures de vol de guerre.

[Plaque Pierre Boillot] Le 20 décembre 1994, le Conseil municipal décida que la place principale du village devait prendre le nom de Place du Colonel Pierre Boillot. Le 8 mai 1995, à l'occasion de la cérémonie commémorative du cinquantenaire de la victoire 1939-1945, l'inauguration eut lieu en présence de quelque 300 personnes (personnalités politiques et militaires, compagnons d'armes, militaires de la base de Luxeuil, ...).


Décorations :

  • Grand officier de la Légion d'honneur ;
  • Médaille militaire ;
  • Grand officier de l'Ordre national du Mérite ;
  • Croix de guerre 1939-1945 ;
  • Croix de la Valeur militaire ;
  • Médaille de l'Aéronautique ;
  • Air Medal (Médaille de l'air américaine).

Liste des combats :
Avec l'unité GC II/7 - Période de la "drôle de guerre"
date   avion lieu avion abattu

23 novembre 1939
 
VP Morane-Saulnier MS.406 au sud de Mülheim
(Allemagne)
[Croix allemande]bombardier
Dornier Do 17

20 avril 1940
 
V Morane-Saulnier MS.406 Lachapelle-sous-Chaux
(Territoire de Belfort)
[Croix allemande]chasseur
Messerschmitt Bf 109E
Avec l'unité GC II/7 - Campagne de France
date   avion lieu avion abattu

10 mai 1940
 
VC Morane-Saulnier MS.406 Chavanatte
(Territoire de Belfort)
[Croix allemande]bombardier
Heinkel He 111

11 mai 1940
 
VC Morane-Saulnier MS.406 Lure
(Haute-Saône)
[Croix allemande]bombardier
Junkers Ju 88

25 mai 1940
 
VC Dewoitine D.520 à l'ouest de Dijon
(Côte-d'Or)
[Croix allemande]bombardier
Heinkel He 111

1 juin 1940
 
VC Dewoitine D.520 Sorans-lès-Breurey
(Haute-Saône)
[Croix allemande]bombardier
Heinkel He 111

7 juin 1940
 
VC Dewoitine D.520 aux environs de Saint-Quentin
(Aisne)
[Croix allemande]bombardier
Heinkel He 111

15 juin 1940
 
VC Dewoitine D.520 forêt du Warndt
(Allemagne)
[Croix allemande]bombardier
Dornier Do 17
Avec l'unité GC II/7 Nice - Campagne de Tunisie
date   avion lieu avion abattu

début 1943
 
A Spitfire Mk V Mer Méditerranée [Croix allemande]chasseur
Messerschmitt Bf 109E

début 1943
 
A Spitfire Mk V Mer Méditerranée [Cocarde italienne]chasseur
Macchi M.C.202

début 1943
 
A Spitfire Mk V Mer Méditerranée [Cocarde italienne]chasseur
Macchi M.C.202
Avec l'unité GC II/7 Nice - Libération de la Corse
date   avion lieu avion abattu

10 octobre 1943
 
VC Spitfire Mk V à 100 km au sud-ouest d'Ajaccio
(Corse-du-Sud)
[Croix allemande]bombardier
Junkers Ju 88

30 octobre 1943
 
VC Spitfire Mk V à 75 km à l'ouest d'Ajaccio
(Corse-du-Sud)
[Croix allemande]bombardier
Junkers Ju 88
Avec l'unité GC II/7 Nice - Libération de la France
date   avion lieu avion abattu

3 octobre 1944
 
VC Spitfire Mk IX au nord de Fribourg
(Allemagne)
[Croix allemande]chasseur
Messerschmitt Bf 109E

8 octobre 1944
 
VC Spitfire Mk IX à 8 km à l'est de Colmar
(Haut-Rhin)
[Croix allemande]chasseur
Messerschmitt Bf 109E

24 décembre 1944
 
VC Spitfire Mk IX aux environs de Rottweil
(Allemagne)
[Croix allemande]chasseur
Messerschmitt Bf 109E

18 mars 1945
 
V Spitfire Mk IX aux environs de Freudenstadt
(Allemagne)
[Croix allemande]chasseur
Messerschmitt Bf 109E
V =  Victoire personnelle homologuée
VC =  Victoire homologuée obtenue en Coopération
VP =  Victoire Probable, non homologuée
A =  Accrochage avec un avion ennemi
Bibliographie
[Livre] Revues Avions n° 142 de janvier 2005 et n° 143 de février 2005.
[Livre] Revue Avions hors série numéro 20, Les As français de 1939-1940 - Première partie d'Accart à Lefol.
[Livre] Revue Avions hors série numéro 25, Les As français de 1939-1940 - Seconde partie de Le Gloan à Williame.
[Livre] S.H.A.A. : Service Historique de l'Armée de l'Air.
[Livre] Bulletins municipaux du village de Laissey de décembre 1994 et de juillet 1995.
Crédits photographiques
[Image] Crédits photographiques : droits réservés pour les ayants droit non identifiés.
Son poète : Auguste Cornet
Lauréat du concours poétique du Midi, Auguste Cornet fut collaborateur à la Revue de la littérature moderne et au journal Pays comtois. Membre du Salon littéraire de France, il fit toute sa carrière professionnelle à Laissey comme receveur des Postes. Ce qui, pour un poète et un amoureux des belles lettres, ne pouvait que le combler ! Né à Mésandans en 1873, il décédera à Laissey en 1933.

Voici le début d'un poème qu'il avait dédié à son village natal :

    Souvenez-vous de ce village,
    Cher pays de nos jeunes ans,
    N'oubliez pas son paysage,
    Ses monts, ses forêts et ses champs,
    Ses vignes jadis si prospères,
    Ses prés qu'arrosait un ruisseau,
    Pays où naquirent nos pères,
    Et fut aussi notre berceau.

    Nous avons remué sa terre
    d'où germaient de belles moissons,
    Et fait, dans un lieu solitaire,
    vibrer l'écho de nos chansons.
    Nous avons même fait la guerre
    maintes fois contre les Romains,
    De ses bois connu le mystère
    Et parcouru tous ses chemins.

    ...

Ses récipiendaires de l'Ordre national du Mérite ou de la Légion d'honneur
Certains natifs de Laissey eurent l'honneur de recevoir l'Ordre national du Mérite ou la Légion d'honneur au titre de mérites militaires ou civils rendus à la Nation.
[Chevalier dans l'Ordre national du Mérite] Chevaliers dans l'Ordre national du Mérite
nom date de naissance date de nomination mérites
HUGEL Émile inconnue inconnue
Directeur général adjoint
de la société Bost

[Article sur Émile Hugel]
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RACINE Yves inconnue 1990
militaire de carrière
(sa décoration lui fut remise par
son père René, lui-même Chevalier
de la Légion d'honneur)

[Légion d'honneur Yves Racine]
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[Chevalier de la Légion d'honneur] Chevaliers de la Légion d'honneur
nom date de naissance date de nomination mérites
BOILOT Jules
Joseph
07/05/1844 29/12/1896
Maréchal des logis pendant
la Guerre franco-allemande de 1870
au 2ème Régiment d'artillerie
 
BOST Georges
François
04/05/1894 22/06/1939
mutilé de la Première Guerre mondiale
(jambe droite coupée)
 

BOST Léon
Marcel
 
01/07/1897 inconnue  

GIRARDET Louis
François Delphin
 
22/11/1898 31/03/1953 intoxiqué par gaz lors
de la Première Guerre mondiale

RACINE René
 
21/01/1915 inconnue
militaire de carrière
(grièvement blessé en 1952
à Cap Saint-Jacques en Indochine)
 

ROUPNEL Louis
Gaston Félicien
 
23/09/1871 29/01/1927 écrivain
(voir la biographie ci-dessus)
[Officier de la Légion d'honneur] Officier de la Légion d'honneur
nom date de naissance date de nomination mérites
ARMAND Louis
Jean Joseph
20/04/1895 inconnue
mutilé de la Première Guerre mondiale
(blessé le 3 juin 1915 lors
de la seconde bataille de l'Artois ;
le bras et la jambe droits coupés)
 
[Grand officier de la Légion d'honneur] Grand officier de la Légion d'honneur
nom date de naissance date de nomination mérites
BOILLOT Pierre 22/06/1918 inconnue
as de l'aviation lors
de la Seconde Guerre mondiale
(voir la biographie ci-dessus)
 
 
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2024